Baise en Ville #
Production : ECCE films
Réalisation : Martin Jauvat
Date : 2025 (en post-production)
Sam & Lola #
Production : Les Films Norfolk
Réalisation : Mahaut Adam
Date : 2024
HAHA #
Production : auto-produit
Réalisation : Anaïde Rozam
Date : 2023
Mon p'tit papa #
Production : Ecce Films
Réalisation : Mahaut Adam
Date : 2022
🎞️ voir le film en ligne (nécessite un abonnement Canal+ 😢)
Grand Paris #
Production : Ecce Films
Réalisation : Martin Jauvat
Date : 2022
Quatrième film de fiction avec ce bon vieux Martin Jauvat, mais aussi avec une partie de l'équipe (Vivien Fradin en chef électro, Léo Albrand à la régie). C'est un projet très excitant car il s'agît d'une tentative de tourner un film plus long. Un peu comme le premier projet sur lequel on s'est rencontrés : Mozeb.
Le film s'amuse à mélanger les genres, même si la comédie en est le liant. Il y a du drame social en arrière plan et une touche de science fiction. Martin a au envie d'aller vers une mise en scène plus simple, appuyant les émotions des personnages ou cherchant à donner du spectacle. On pense nottament à Men in Black comme idéal du genre, mélant parfaitement comédie, science fiction et spectacle.
On expérimente la caméra épaule pour une grande partie du film, pour lui donner une sensation plus légère et même pour se connecter avec un cinéma plus social.
Cependant le film dispose d'un budget réduit (voir Grand Paris Exress) et cela va nécessiter de faire des choix radicaux. On décide donc de sacrifier la qualitée technique face à la liberté de création. Notre équipe est composée d'une dizaine de membres, avec une petite camionnette contenant l'ensemble du matériel.
On choisi avec Yanna Javaudin (assistante caméra) un boitier Panasonic S1H et des objectifs photos Zeiss des année 80 dont la plutpart ouvrent à T1,4. Ce kit nous permet de tourner avec très peu de lumière, car le film a beaucoup de scènes de nuit que l'on doit éclairer avec des sources sur batteries. Je complète la série avec mes objectifs Takumar 200mm et 500mm, ce qui a permis de nous amuser à créer des ambiances particulières à plein de petites scènes en extérieur, qui forment la majorité du film.
On a pu utiliser ce matériel compact avec un petit stabilisateur électronique. Qui nous a servi pour agrémenter la mise en scène de travellings, servant la facette aventure du film.
Le tournage dure 20 jours, pendant lesquels nous sommes constamment en mouvement dans toute l'Île de France.
Au final je trouve que l'on ressent les faiblesses techniques, mais que ça vallait le coup par rapport à tout ce que l'on a pu faire ! Ça donne au film un petit côté DIY qui témoigne sincèrement de son mode de production.
Ce film est aussi un souvenir précieux de ma première voiture ❤️. Elle qui a servie sur chacun de me précédents projets dans l'ombre, c'est sa première fois sous les projecteurs dans le rôle de la Chicken 3000.
https://lacid.org/fr/films-et-cineastes/films/grand-paris
https://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_Paris_(film)
La Perle du Bosphore #
Production : Maison Fracas
Réalisation : Eole Bony
Date : 2022
Une drôle de discussion entre deux livreurs à lieu aux abords du périphérique.
Le film est construit comme une chanson, avec en refrain : les livraisons, les missions répétitives des deux personnages, mais surtout : quatres couplets : des débats amicaux sur des sujets millénaires.
Eole m'a montré une scène du film Old Joy de Kelly Reichardt, dans laquelle deux personnes discutent autour d'un feu de camp. On a noté la présence hypnotisante du feu, comme un endroit où poser ses yeux pour écouter.
Ici, le périphérique, qui est à l'arrière plan et non au premier, tente de jouter ce rôle.
Personnellement, il y a toujours un moment du film où je n'écoute plus les acteurs et mon regard va chercher des clignotements visuels dans les phares de voiture.
Une difficulté était de trouver un juste dosage entre de la mise en valeur par la lumière, tout en essayant de ne pas trop s'éloigner du naturalisme. J'avais peur que l'image naturaliste n'invite pas assez à s'y plonger et détache trop vite le regard sur la durée des dialogues. Yanna Javaudin qui a fait l'étalonnage, a ensuite tenté de re-équilibré en essayant de réduire la sensation d'éclairage artificiel.
https://cinemas93.org/page/perle-du-bosphore-deole-bony
https://cotecourt.org/film/la-perle-du-bosphore
Ville Eternelle #
Production : auto-produit
Réalisation : Garance Kim
Scénario : Garance Kim & Martin Jauvat
Date : 2022
J'avais rencontré Garance une première fois en tant qu'actrice dans le film d'Eole Le Cobra. Cette fois ci elle a écrit avec Martin un scénario de court métrage dans lequel ils joueraient tout les deux. En terme de production, la stratégie était de de faire un film sans budget, un peu comme lorsque l'on a tourné Les vacances à Chelles.
C'est donc une première collaboration avec Garance tandis qu'avec Martin nous commençons à avoir une bonne expérience de travail en commun. Pendant la phase de préparation, il a fallu prendre garde à ne pas étouffer les idées de Garance simplement par notre conivence. Le film s'écrit donc comme un croisement entre les univers de ses deux scénaristes. Une référence de mise en scène se dessine petit à petit : le style de Takeshi Kitano pour la douceur de son regard. Je pense beaucoup à "A scene At the Sea", le dernier en date que j'ai vu. Finalement lors du tournage et surtout sur de la post production, Garance prend plus le rôle de réalisatrice, même si le film reste le fruit de beaucoup de dialogue et d'échanges.
C'est un tournage qui a donné du sens à ma stratégie d'entretenir un kit d'outil pour les projets sans argent. J'en ai profité pour acheter un kit de filtre ND 4x4 Shneider ainsi qu'un Black Frost ! J'ai utilisé pour la seconde fois ma série d'objectifs Takumar. Je remercie également Roddy et Action Création qui m'ont prétés un kit de batteries V-lock. Ce film a donc pu être fait sans aucune location de matériel.
Un des challenge à été d'accrocher le vélo de jeu sur ma Seat Alhambra, pour cela j'ai recyclé un bricolage que j'avais déjà tenté par le passé. Une autre anecdote marquante est le controle de police devant les pistes de l'aéroport Charles de Gaulles. Les agents de sécurité étaient persuadé que nous étions des activistes et que notre tournage n'était qu'un camouflage.
https://cotecourt.org/film/ville-eternelle 🎉 meilleur premier film Côté Court 2022
Grand Paris Express #
Production : Ecce Films
Réalisation : Martin Jauvat
Date : 2021
Version courte du film Grand Paris.
Le projet Grand Paris à toujours été pensé comme un long métrage (d'une durée supérieure à une heure). Mais alors, qu'est ce que c'est que cette version "Express" ?
Une des stratégies de production pour ce projet de la part de ECCE film a été de vendre au CNC un court métrage au lieu d'un long. Cela vient du fait que pour le CNC, il y a un fossé entre les enjeux d'un court et d'un long métrage. Le court métrage est pour eux une zone d'essais, d'experimentation. De ce fait, les soutiens financier sont plus facile à obtenir et ils n'exigent pas grand chose en retour. À l'inverse, un projet de long s'engage à beaucoup plus de niveaux tandis que les sommes engagés sont largement supérieures (facilement plus de 500 000€). Cela augmente considérablement la pression de réussite d'un projet.
Le risque évident de cette stratégie est qu'un projet soit sous-produit (qu'il manque d'argent vis à vis de ses ambitions). Heureusement pour nous, nous avions déjà une bonne expérience de tournage avec peu de moyen !
Un autre point à noter est que le film ai été pensé pour être en partie tourné dans des décors "naturels" de transports en commun. Le choix a rapidement été fait de tourner sans demander d'autorisations, pour plus de spontanéité et pour avoir accès à une plus large palette de décors. Nous étions donc restreint par cette déçision à une équipe légère et mobile. Donc moins de gens à payer, pas de décors à construire / louer, donc un plus petit budget.
Autant le CNC n'aurait pas été géné que le film dure plus d'une heure, autant pour une chaîne de télé, c'est non négociable. Hors il se trouve que Arte à pré-acheté le film (le court métrage donc). À cause d'eux, cette version courte théorique l'est devenue beaucoup moins !
Le Sang de la Veine #
Production : ECCE Films
Réalisation : Martin Jauvat
Date : 2020
Avant de se lancer dans le chantier du Grand Paris, Martin suggère, pour se remettre en jambe, un petit scénario beaucoup plus court et surtout beaucoup plus simple à tourner. Lors de la préparation, Martin propose d'emblé comme référence les films de Greg Araki. C'est l'occasion de s'amuser niveau lumière, toujours avec le secour de Vivien Fradin, chef électro, assisté par Enora . En plus des couleurs exagérés, je me suis amusé à totalement inverser l'effet lumineux produit par certaines sources.
C'est aussi la première fois que j'utilise mon set d'optiques Takumar (une série d'optique photo japonaises, assez robustes, sorties autour des années 1970-80) ! L'impression des bagues crantés à l'aide d'une imprimante 3D à été tout juste terminée pour ce film grâce à un certain Nicolas Peugnet. Le tout completé par des filtres Black Promist donnent au film un rendu assez Fuzzy.
Le film a été acheté par Arte et diffusé sur leur site pendant un an, en plus des différents festivals dans lequel il est passé.
https://unifrance.org/film/51803/le-sang-de-la-veine
http://eccefilms.fr/Le-sang-de-la-veine
Le Cobra #
Production : Renégats Production
Réalisation : Eole Bony
Date : 2019
Premier film intra muros.
Il s'agit de la première collaboration avec Eole, qui va donner une préparation très conceptuelle. C'est le film sur lequel j'ai travaillé qui est le plus régit par des rêgles de mise en scène globales. Je décris le style visé comme : "une captation live du réel par des extraterrestres". Parmis les références, il y a notament le phénomène de Jackson Hole. Pour moi, l'expérience est une réussite car le film correspond à cet ambiance distante, neutralisante. C'est un bon point de repère, comme souvent lorsque l'on pousse un partit pris à fond.
Lors du tournage intégralement de nuit, nous utilisons un GH5s avec la série d'optiques Voigtlander Nokton au format 4/3", qui ouvrent à f/0.95. Elles sont régulièrement utilisés à pleine ouverture, comme le prouvent les superbes franges violettes autour des hautes lumières sur certains plans.
Fun fact: Le titre Le Cobra fait référence à une scène coupée au montage, dans laquelle le premier personnage raconte qu'il s'est fait morde par un cobra...
Hors Jeu #
Production : Renégats Production
Réalisation : Romain Rivière
Date : 2018
Un film dans un théatre. Tourné à Ivry au théatre El Duende en cinq jours.
C'est un film principalement tourné à épaule et au format 4/3. Toute la mise en scène simule une image taillée dans le réel, un peu reportage, mais est en réalité très préméditée. C'est aussi l'occasion d'interargir avec les lumières de jeux car le décor est entièrement sous controle, sans nécessité de réalisme car il s'agit d'une scénographie de pièce de théatre.
Pour un confort de mise au point à moindre coût, on utilise la série d'optiques crantés Veydra Prime montés sur un Panasonic GH4, plus des filtres soft FX, qui vont "salir" un peut la texture.
Les Vacances à Chelles #
Production : Renégats Production / ECCE films
Réalisation : Martin Jauvat
Date : 2017
Court métrage tourné en un week end avec une partie de l'équipe du mozeb.
On notera un ratio récompense / festival de 100% pour ce film. Avec une seule sélection (pour l'instant), au festival Courts et Chelles 2021, au sein duquel il est élu par le public parmis huit court métrages. Fait notable: la projection a eu lieu dans au Cinéma Etoile Cosmos, dans lequel Martin bossait en tant que guichetier lorsqu'il préparait ce film.
Tourné sans fioritures avec le bon vieux Panasonic GH2, un drone loué sur le bon coin et une ampoule festive. Pour être encore plus rapide, Martin ne regarde pas les prises ni pendant (pas de moniteur, il regarde directement les acteurs), ni après. C'est un exercice de donfiance que l'on s'est permis grâce à l'expérience de travail sur Mozeb, qui avait demandé beaucoup plus de préparation.
http://eccefilms.fr/Les-vacances-a-Chelles
🎵️ Rape&Revenge - Fuis, ma Jolie, Fuis Clip utilisant les images du film
Mozeb #
Production : Renégats Production / ECCE films
Réalisation : Martin Jauvat
Date : 2017
MOZEB Ensemble !
La banlieue parisienne est une nouvelle fois le cadre d'histoires nébuleuses !
Mozeb est un film ambitieux, qui m'a permi de mettre en place pour la première fois mon protocole de travail. J'ai par la suite, ré-appliqué les même stratégie pour les fictions suivantes. La préparation en amont, la synchronisation du vocabulaire lié aux images et le travail par référence nous à permis de nous rencontrer, avec Martin (Réalisateur) et de travailler ensemble à afiner le style et l'ambiance visuelle dans de bonnes conditions. C'est aussi un défi de production pour Mathieu Den Hartog (Production), qui rassemble les 16 000 € de budgets permettant d'organiser un tournage bénévole de deux semaines en Île de France. Comme la plupart de l'équipe est étudiante, les soutiens viennenent principalements de facs, crous et régions.
Lors de la préparation, nous pensons à Bong Joon-ho, à David Lynch, ou encore aux frêres Cohen pour la mise en scène. Le film est principalement tournée avec des angles larges, tout les travellings ou pano sont verrouillés, laissant ressortir les trajectoires des personnages, ajoutant une note burlesque à leurs déplacements. Nous préférons tenter des plans plus longs, comprenant plusieurs états et donc plus complexes à mettre en place. En contre partie, nous avons moins de plans à tourner pour faire une scène.
Un album photo de tournage par Lucille Charon
Le Roi du Guidon #
Production : autoproduit
Réalisation : Ilyess El Habchi
Date : 2014
Projet de court métrage, réalisé par Ilyess El Habchi mais encore jamais monté. J'ai pu être chef opérateur sur cette comédie atypique.
Le projet nait en 2013 après notre sortie de BTS Audiovisuel et l'ancien court métrage étudiant sur lequel nous avions travaillé Ilyess et moi : Super Family Computer.
Le film est complètement autoproduit avec un budget donc quasi nul. Mais c'est l'idée de faire cela dans Palaiseau, au abords du skate park et avec le soleil des vacances scolaires. Nous cherchons donc comment illustrer cette histoire, autant influencée par la bande dessinée, que par la comédie d'apprentissage adolescente. Après divers tests, je propose à Ilyess le format carré et une image chaude et diffuse. Nous nous lançons alors dans cette ambiance visuelle, qui fait baver les reflexions sur les modules métalisés du skate park.
Pour mettre à l'oeuvre ce style, j'utilise un objectif angénieux pour le 16mm sortit des années 70. Avec ce zoom 17-68 f/2,2 nous tournous la plupart des plans du film. Nous complétons la diffusion de l'image par les impréçis mais efficaces filtres cokin, qui s'adaptent facilement au diamètre étroit des objectifs.